Dr Funkenstein à la sortie de son vaisseau spatial, "The Mothership"
En tant que grand fan de P Funk, je me devais de faire ici une petite présentation de la mythologie du Parliament/Funkadelic:
La mythologie P-FUNK se met en place avec l’apparition de « Super funky Heroes » sur les albums de Parliament.
Trois personnages sont la clef de voûte de cet extravagant concept.
Trois personnages sont la clef de voûte de cet extravagant concept.
Sans doute inspiré par le « Black Noah » de Sun Ra, Star Child apparaît dans l’album fondateur du P-FUNK Mothership Connection. Il est un extra terrestre qui vient sur terre à bord de son vaisseau spatial ("the Mothership Connection" : « Home of the extraterrestrial brothers, Dealers of funky music. P.Funk, uncut funk, The Bomb ») pour amener le Funk à l’humanité. Il symbolise la liberté, le sexe, l’énergie positive. Il travaille secrètement pour le Dr. Funkenstein
Le Dr. Funkenstein apparaît en 1976 dans l’album The Clones of Dr. Funkenstein
Il est le maître de la galaxie funk. Il détient depuis des temps immémoriaux les secrets du Funk dans les pyramides car l’humanité n’était pas encore prête à affronter son existence. Il revient aujourd’hui sur Terre pour les libérer.
Le troisième personnage est Sir Nose D’Voidoffunk. Il est inspiré par le single « The Pinocchio Theory » du Bootsy's Rubber Band, ("If you fake the funk, your nose gots to grow"). Sir Nose déteste le funk. Il apparaît en 1977 dans l’album Funkentelechy vs the Placebo syndrom. Il est le maître du « Placebo Syndrome » qui créé un état d’« unFunkiness » qui nous empêche de danser et de profiter de la vie. Son objectif : mettre les esprits dans un état appelé « Zone of Zero Funkativity ». A l’opposé de Star Child, il symbolise l’hypocrisie, la répression des émotions et la mort. Grâce à l’arme au super pouvoir funky, le Bop Gun, Star Child parvient à toucher Sir Nose et lui fait atteindre l’état de « Funkentelechy » : touché par le saint funk, ce personnage se met enfin à danser.
La mythologie en plus développée ici.
